[Presse FR]One n°54

Juste avant qu’ils ne reviennent en France pour se produire au Bataclan, les Killerpilze nous ont accordé un entretien pour nous parler de l’enregistrement de leur nouvel album et évoquer leur récente rencontre avec les Jonas Brithers. Jo, Fabi et Mäx nous disent tout…

Avez-vous eu le temps de prendre des vacances cet été ?
Jo > On a tout juste eu le temps de souffler un peu après une année très mouvementée. Au total, nous n’avons pris que 2 semaines de vacances. Nous sommes partis chacun de notre côté, histoire de bien décompresser et de ne plus penser au groupe. Puis, pendant que Fabi tournait son film, avec Mäx, nous nous sommes retrouvés pour bosser sur l’écriture de nouveaux morceaux. Fabi nous a d’ailleurs invité à la fête de fin de tournage de son film, c’était très sympa. On a improvisé un petit concert pour toute l’équipe et tout le monde s’est mis à danser… C’était cool !

Justement Fabi, comment ce sont déroulés tes premiers pas en tant qu’acteur ?
Fabi > Je me suis éclaté ! Rien à voir avec ce que j’avais vécu jusqu’à présent avec le groupe. Il y a eu quelques moments vraiment marrants. Dans ce film, j’incarne un paraplégique et, dans une scène, deux autres garçons devaient me porter pour m’emmener faire pipi. Quand ils m’ont ensuite reposé sur mon fauteuil roulant, ils ont raté leur coup et nous nous sommes retrouvés tous les trois par terre, ce qui a bien évidemment ruiné la prise !

Jo et Mäx, vous n’aimeriez pas tenter aussi votre chance au cinéma ?
Jo > Sans façon pour moi. Jouer la comédie, ça n’est vraiment pas mon truc, contrairement à Fabi. Aucune chance de me voir un jour dans un film !
Mäx > Il ne faut jamais dire « jamais » ! Ça n’est pas du tout dans mes projets, mais, pourquoi pas… Qui sait, peut-être suis-je en fait destiné à devenir le Brad Pitt allemand ! Mais j’en doute fortement ! [rires]

Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous alors que vous avez commencé à travailler sur votre prochain album ?
Mäx > On est gonflé à bloc et super motivés. L’idée est que cet album sorte l’année prochaine, mais on veut tout de même prendre tout le temps dont on a besoin. Nous ne voulons pas nous précipiter et, s’il faut au final reporter l’album parce qu’il n’est pas prêt, on le fera, même si ça risque de décevoir les fans.
Fabi > On vous réserve quelques surprises pour cet album mais tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il sera dans le plus pur style rock’n’roll. Ça risque de déménager…

Comment en êtes-vous venus à enregistrer le titre Verrokt qui figure dans le film « Camp Rock » avec les Jonas Brothers ?
Jo > A l’origine, on nous avait seulement proposés de chanter une version allemande du générique du film, mais on l’a tellement aimé qu’on a préféré enregistrer une chanson totalement inédite. A l’arrivée, on est très fier de ce titre. C’est la chanson la plus rock de toutes celles qui figurent sur la bande originale, elle montre vraiment que nous ne sommes pas un boys band, comme certains essayent de le faire croire.

Avez-vous eu l’occasion de rencontrer les Jonas Brothers ?
Mäx > Oui, on a fait leur connaissance à l’occasion de l’avant-première du film à Londres. On a bavardé un moment et, pas de doute, ce sont vraiment des garçons sympas et hyper détendus…
Jo > Le succès ne leur est pas monté à la tête et ils sont très accessibles. Ils n’avaient évidemment jamais entendu parler de nous, mais ils se sont montrés très curieux et nous ont posé beaucoup de questions sur le groupe. Ça nous a fait très plaisir !

Vous avez déjà envisagé d’essayer de faire carrière aux Etats-Unis comme les Tokio Hotel ?
Jo > Ah non, pas du tout ! D’une part, on a pas du tout envie de ça et, d’autre part, ce serait peine perdu que d’essayer de devenir des stars là-bas. C’est bien trop difficile. Les Tokio Hotel ont essayé, mais je ne suis pas sûre que c’était un choix judicieux. Nous, nous préférons nous concentrer sur le marché européen, là où nous avons tous nos fans.

Comment vous sentez-vous à l’idée de retrouver vos fans français pour deux concerts ?
Fabi > Nous sommes ultra motivés ! Nous ne sommes pas venue depuis le mois de février et nous savons que bon nombre de fans attendaient ces retrouvailles avec impatience. Nous aussi ! Sept mois d’attente, c’est long. Et j’avoue qu’on avait un peu peur que ces deux concerts ne se jouent pas devant des salles combles. En fait, on craignait que nos fans français nous aient oubliés. Mais non, finalement, nous allons bel et bien jouer à guichets fermés et ça nous rempli de joie ! Les fans français sont sans aucun doute les plus dingues qu’on ait rencontrés. Aucun autre public ne fait autant de bruit et, ça, on adore…